Renouvellement urbain du quartier Labessard à Luzenac

Le projet s’inscrit dans des volumétries simples, des gabarits variant du R+1 au R+2. Le projet se caractérise d’abord par l’emploi de soubassements en pierre, dans le prolongement des aménagements extérieurs. Cela confère une ambiance et un vocabulaire caractéristique de l’architecture de montagne, ou ce type d’ouvrage (soubassement, soutènements) répond aux contraintes des terrains. Ce dispositif de murs, l’emploi de la pierre, permet l’intégration des constructions dans un ensemble cohérent faisant le lien entre l’architecture traditionnelle et un registre plus contemporain pour les bâtiments eux-mêmes.

Le choix d’une écriture moderne du projet répond d’abord à une évolution marquée des systèmes constructifs : isolation par l’extérieur, étanchéité à l’air des logements, contraintes qui imposent une compacité du bâti et des volumes. Le vocabulaire proposé pour le projet est décliné de la manière suivante : l’emploi d’un matériau courant minéral de teinte claire (bardage en grande plaque), économique et pérenne, qui permet une intégration simple des baies PVC. Il se dégage ainsi des volumes simples, sans ostentation, et répondant aux contraintes induites par les solutions constructives adoptées : pas de retraits, décrochés de façade, absence de terrasse sur parties habitables.

Le bois est systématisé pour la construction des loggias et apporter une domesticité tout à fait nécessaire. Ce sont les loggias qui inscrivent le dernier nu de façade, viennent apporter profondeur et ombres aux élévations. Elles composent un rythme et jeu de volume, l’échelle des bâtiments. Le bois apporte une qualité de finition, d’ambiance pour les intérieurs comme pour l’image générale du projet.