ZAC Laubis – îlot A10-A12

Située au carrefour de grands projets de la métropole (METT, zone aéroportuaire et aéronautique), la Zac Laubis jouit d’une position stratégique tant au niveau du territoire intercommunal que de la commune de Seilh. Elle constitue l’entrée de ville sud de la commune depuis le futur boulevard urbain : la Route de Toulouse.

A terme, La ZAC a pour ambition d’accueillir 1200 une importance majeure puisqu’il accueillera à à 1300 habitants. Avec 3200 habitants sur la commune de Seilh, ce projet d’aménagement accueillera à terme plus d’un tiers des habitants de la commune.

L’enjeux majeur du projet est de proposer un développement alternatif au lotissement pavillonnaire, en conciliant habitat individuel et une certaine forme de densité. Des commerces et qu’une centralité seront créés afin d’offrir convivialité et dynamisme au futur quartier Laubis.

Nos intentions tendent à traduire la gradation volumétrique souhaitée dans le schéma directeur de la ZAC.

Nous avons affirmé fortement cette notion de gradation en imaginant une frontalité en R+3 sur la Route de Toulouse, vers des volumes bâtis plus aérés et plus bas vers la rue qui Fil

Certes, le projet présente une certaine densité, mais l’épannelage de hauteur accompagnée de porosité nord/sud offre une gradation de densité au sein même du lot A10.

L’extrémité sud (lot A12) constituée d’habitat intermédiaire et individuel répond à la volonté de l’aménageur d’adapter des prescriptions spécifiques sur ce lot de par sa position dans ce nouveau quartier. En effet, Le parcellaire y est plus étroit et allongé, et l’implantation du bâti individuel transcrit cette volonté de couture vers la zone d’habitat pavillonnaire existant côté sud.

Outre les liaisons douces prévues au sein de la ZAC, nous avons souhaité renforcer le maillage nord/sud depuis le passage des Vieux fours vers la rue de la Voie lactée, et même poursuivre, vers le chemin des maraîchers au sud.

Dans cette même logique une liaison Est/Ouest permettra de rejoindre le piétonnier le long de la Route de Toulouse vers l’opération d’habitat participatif projetée sur l’îlot A11 et qui pourra être prolongée jusqu’à la rue du Fil.

Un frontage au service de la qualité de l’espace public : le parcellaire organisé en lanière, héritage de l’ancien découpage agricole des terrains maraîchers, a guidé notre réflexion pour la composition urbaine de l’habitat individuel et des logements intermédiaires.

Ce parcellaire a naturellement dessiné une implantation du bâti des villas en retrait de la voie publique et ainsi ménagé de véritables espaces à concevoir (Zone de stationnement des 2 roues, terrasses plus fraiches en été, cheminement piétonnier arboré….). Ce  recul permet de fertiliser l’espace public et ainsi d’intégrer le paysage à cette zone minéralisée.

La forme suit la fonction: L’expression affirmée de la diversité architecturale au sein même de ces deux îlots, en jouant sur la volumétrie, la matérialité, associée à un traitement en verticalité offrent une lecture claire de la cellule d’habitation. Les duplex de T4 permettent de renforcer ce parti pris.

Se jouer du vide : Un soin particulier est apporté au traitement des failles entre constructions. Outre la possibilité de liaisons douces Nord/Sud au sein de l’îlot A10, elles offrent de véritables espaces d’échanges et de vie et apportent un véritable dynamisme à l’ensemble construit.

La biodiversité apporte des services gratuits dont nous profitons sans nous en rendre compte : l’ombre, les brise-vents, l’humidification et le refroidissement de l’air en été, la pollinisation, la diminution des nuisances sonores, la qualité esthétique de l’environnement, le lien social… Elle offre aussi des aménités pour les habitants et l’intégration de la nature sur le lieu de vie est bénéfique pour la santé physique et psychologique des usagers. C’est pour cette raison que nous avons décidé d’en faire un axe fort de notre projet.